Chronique de Taylor 4 : Assassin's Creed Unity 1 mai 2015


Chronique de Taylor 4

 

Assassin's Creed

 

Unity

 

Assassin's Creed: Unity

 

Assassin's Creed Unity, 8ème opus de la licence d'Ubisoft et sorti le 13 Novembre 2014, est un jeu d'action aventure à la 3ème personne en « open world » qui replonge le joueur dans la peau d'un assassin lors de la révolution Française.

 

Fantasme de nombreux joueurs Français, toute l'histoire du jeu se déroule à Paris et ses environs.

Très bien accueilli par la presse spécialisée, un peu moins par les hommes politiques, voici maintenant ma chronique sur Assassin's Creed Unity.

 

L'histoire :

Pour cet épisode, Ubisoft a choisi de nous faire incarner Arno, un sympathique mais agaçant personnage ressemblant étrangement à ce cher Ezio Auditore (protagoniste Italien de 3 volets de la saga).

Assassin's Creed: Unity

En quête de réponses à ses blessures passées (notamment l'assassinat de son paternel), Arno, recueillit par le père de sa charmante amoureuse, va porter le chapeau du meurtre de celui-ci et directement croupir dans la prison de la Bastille.

Il rencontre alors un camarade de cellule ayant bien connu son père, pouvant lui apporter son aide, et surtout, lui faire rejoindre les rangs des Assassins.

Assassin's Creed: Unity

Nous sommes donc en plein cœur de la révolution Française à Paris, tentant de rétablir une justice tout en cherchant à combattre les templiers.

 

Je ne vais pas chercher à rentrer dans tous les détails du scénario, pour la simple et bonne raison qu'il est assez complexe et tordu.

Pour ce qui est des séquences dans le présent, la licence est partie un peu trop loin à mon goût dans toutes ces histoires interminables d'artefacts, de séquences anciennes d'ADN, de sages et de Dieux tout-puissants.

 

La trame du jeu est plaisante, mais seulement dans la peau d'Arno (dans le passé donc), et j'avoue m'être uniquement intéressé à celle-ci.

S'en suivront alors une série de mission plutôt agréables à jouer sur un thème grandiose et s'adaptant parfaitement à l'univers d'Assassin's Creed, qui mènera a une fin laissant présager une suite, tiens donc.

 

La qualité visuelle du jeu :

A première vue, le jeu est magnifique. Paris est très bien modélisée, et particulièrement les toits : On s'y croirait.

Assassin's Creed: Unity

Les ombres et les lumières sont travaillées, et ça fait la différence.

Les rues sont pleines de vie, et voilà enfin un jeu qui exploite les capacités de la console en affichant jusqu'à 5000 personnes en même temps, toutes (ou presque) avec un script différent.

Assassin's Creed: Unity

Alors, que puis-je bien reprocher à ce jeu qui semble parfait esthétiquement ?

 

Premièrement : l'eau. Comment en 2014 peut-on encore modéliser une eau si moche ? En rajoutant à ça les mouvements ridicule de crawl du protagoniste, c'est une véritable catastrophe.

Et si il n'y avait que ça..

 

LE gros problème du jeu, c'est ses bugs.

 

En effet, il en est rempli de A à Z. Et pas le petit bug que l'on rencontre une fois toute les 2 heures, non non non, là, on ne peut progresser plus de 5 minutes sans en voir un.

Assassin's Creed: Unity

Garde complètement bloqué, marchant contre un mur, perché sur une étale.. Que du visuel en somme, mais c'est vraiment pénible et ça gâche un peu l’expérience d'une cité pourtant très plaisante à parkourir.

On aura même droit à des bugs horribles dans les cinématiques !

Assassin's Creed: Unity

Pour ce qui est de l'ambiance, Paris réussi !

Les passants discutent, s'emportent, marchandent dans un joyeux bordel, sans oublier les grands rassemblement de révolutionnaires devant les bâtiments administratifs ou les grandes places de la ville (parfois agrémentées d'une petite guillotine).

 

Gameplay :

Coté gameplay, pas de révolution justement, à part sur un point en particulier : les combats.

Pendant longtemps, cet élément du jeu à été bâché pour sa facilité, et c'était parfaitement justifié. Si vous avez joué aux premiers volets de la série, vous admettrez sans problème que la fuite ne servait à rien tant les ennemis étaient ridiculement facile à abattre, qu'ils soient 3 ou 30.

Assassin's Creed: Unity

Cela à bien été entendu de la part des développeurs qui ont mis la barre haute cette fois-ci, même trop, diront certains. Pour moi, j'ai vraiment trouvé que ça ajoutait un challenge bien plus saisissant : la discrétion devient presque incontournable, et les ennemis savent surprendre, on a plus à simplement attendre les attaques une par une des gardes et de facilement les contrer pour les mettre au tapis.

Cela confronte le joueur à un rude réalisme lorsqu'il croyait pouvoir se fritter avec 5 gardes dès le début. De la frustration naît l'envie de mettre au point des techniques plus subtiles pour attaquer.

On accueillera aussi avec joie les bâtiments « ouverts », permettant de traverser plus rapidement un quartier et d'apercevoir (pour les petits voyeurs que vous êtes) la vie intime de certains parisiens.

Assassin's Creed: Unity

Pour la grimpette, pas d'amélioration notables, il faut dire que depuis le premier Assassin's Creed, elle fonctionne bien. Bien sûr, quelques mouvements ont été ajoutés, notamment la « descente sûre » qui permet de retourner sur la terre ferme automatiquement et en toute sécurité en maintenant simplement enfoncée une touche.

Assassin's Creed: Unity

 

Gros point fort du jeu : ses quêtes annexes sont nombreuses, variées et raviront le joueur cherchant plus de contenu. Résolution de meurtres, énigmes, vol.. Ces ajouts sont un véritable atout.

 

Dommage cependant que tout les chargements soient interminables !

 

J'ai également essayé le mode multijoueur du jeu, qui a de bonnes intentions... malheureusement gâchées par la récurrence des bugs, qui m'ont contraint à abandonner, parce qu'il m'était impossible de continuer la trame de la mission.

Assassin's Creed: Unity

J'ai pu finalement accomplir la moitié de mes objectifs en ligne, simplement à cause d'un jeu qui n'aurait du voir le jour qu'un an plus tard.

 

 

Pour résumer : Assassin's Creed n'est pas un mauvais jeu. Il n'a tout simplement pas réussi à être à la hauteur de ses ambitions, pourtant prometteuses.

Le fait qu'il fasse partie d'une licence triple A ne l'aide en rien, et au contraire, l'encourage à vouloir sortir un jeu par an, qui donne l'impression d'être bâclé, tant au niveau technique que scénaristique (je parle ici majoritairement de l'histoire dans le présent).

Si vous avez l'opportunité de mettre la main dessus, vous passerez certainement de bonne heures, mais vous ragerez contre ses chargements, ses nombreux bugs, et son scénario de plus en plus farfelu.

 

En somme, ça ne vaut pas un bon chili con carne.

 

 

Une chronique un peu moins inspirée puisque j'avoue avoir été déçu à de nombreuses reprises par ce jeu.

Étant un adepte du premier et du second volet de la saga Assassin's Creed, cela fait quelques épisodes que je n'attend plus de pied ferme le prochain titre. Cela dit, j'ai tout de même pris plaisir à évoluer dans l'univers Parisien de Unity et à partager avec vous mes impressions. Merci pour votre lecture, je vous donne rendez-vous le 1er Juin pour fêter l'arrivée imminente de l'été avec un jeu bien connu, sur lequel j'aurai à mon avis plus de choses positives à développer !

 

Taylor

 

 

 

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Rédigé par , le 1 mai 2015 18:12
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