25 avril 2015 Test State of Decay: Year One

State of Decay: Year One
Le jeu State of Decay Year One Survival Edition passe entre les mains de Taylor !
7
Plutôt cool

J'ai testé pour vous le tout nouveau State of Decay Year One Survival Edition, dont la sortie officielle est prévue pour le 28 Avril 2015. Pour un prix très raisonnable (moins de 30€), le jeu propose de se (re)plonger dans le monde de State of Decay, remastérisé en 1080p pour l'occasion, et jouissant des deux DLC Breakdown et Life Line inclus.

State of Decay

Sorti en juin 2013 sur Xbox 360, State of Decay reçu un bon acceuil auprès des médias comme des joueurs. Tout droit sorti des labos d'Undead, le jeu revient cette fois-ci remastérisé et amélioré pour sa version Xbox One, pour notre plus grand plaisir. 

Comprenant également les deux DLC Breakdown et Life Line, le jeu propose beaucoup de contenu pour pas très cher ; inhabituel de nos jours n'est-ce pas ?

Si les jeux exploitant nos amis zombies pullulent aujourd'hui comme une infection, certains arrivent à se démarquer. C'est le cas de State of Decay.

Basé sur la survie, il ne s'agit pas ici de dégommer à tout-va les zombies pour le fun (même si on éprouve un certain plaisir à les massacrer). Non, en réalité, il est plus question ici d'organisation : Comment survivre avec un groupe sans manquer de nourriture, de munitions, d'essence et autre ressources vitales ? Comment résister aux envahisseurs putréfiés qui menacent d'étriper la communauté d'humains ? Comment gérer le moral des troupes, parfois au plus bas ? 

En fait, on ne peut pas écrire sur ce jeu sans le comparer à la bande déssinée/série/jeu vidéo "The Walking Dead" tant le jeu se veux réaliste dans la gestion du petit groupe que l'on gère. Des décisions doivent être prises, et elles influenceront la suite des évenements. Sauver et acceuillir d'autres survivants ? Ok, mais il faut prévoir des lits et des couverts supplémentaires. Prendre un peu trop son temps avant de répondre à un appel radio ? Notre interlocuteur pourrait bien prendre cela comme un manque de respect et devenir moins coopératif. 

L'histoire ne cherche pas spécialement à créer une introduction complexe, et ça n'est pas plus mal. En vacances dans une forêt avec un ami, les zombies sont là d'entrée de jeu. En même temps, je pense que tous les scénarii possibles parlant de zombies ont déjà été exploités. Un bon point donc, selon moi.

Malheureusement, on se rendra vite compte que malgré sa remasterisation, le jeu n'est clairement pas conçu pour nous éblouir par sa beauté : graphismes, textures, lumières.. rien ici n'exploitera les capacités de la Xbox One à 100%. C'est peut-être même ce qui justifie le prix. Les bugs d'affichage sont nombreux, les mouvements incertains et on a même quelques fois droit à des lags de quelques secondes. Pénible, oui. Injouable, non. 

Si l'aspect visuel, à bien des égards, ne rempli pas sont contrat, l'ambiance sonore et la bande son sont deux éléments qui relèvent la barre technique de l'experience. 

La progression du personnage se fait à la troisième personne.

State of Decay

Disposant d'un sac à dos (inventaire), de points d'influence (monnaie d'échange du jeu), de compétences particulières selon le personnage que vous jouez, il faudra quand même une bonne heure avant de bien maitriser les interfaces.

State of Decay

Vous pourrez switcher entre les différents personnages, qui deviennent jouables à partir du moment où ils sont répertoriés en tant qu'amis. Mais attention ! Ne faites pas trop le fou, car si par mégarde vous êtes assaillis et tombez sous les crocs sanguinaires des zombies, votre personnage sera mort. Vraiment. Et vous réaparaitrez dans le corps d'un autre membre du groupe.

Il sera alors possible d'aller sur le lieu funeste afin de récuperer l'équipement du défunt. Cette mécanique de jeu (déjà utilisée dans certains autres jeux) me séduis beaucoup : On a vraiment peur de mourir ! Il m'est arrivé d'être vraiment triste lors de la mort d'un perso que j'avais joué pendant quelques bonnes heures : N'est-ce pas finalement, avant le fun, l'émotion que nous cherchons dans un jeu vidéo ?

State of Decay Le vaste monde ouvert que propose State of Decay est bien rempli, et l'exploration est importante. En plus des missions qu'il faudra accomplir, vous devrez trouver des ressources (précedemment mentionnées) pour améliorer votre campement, nourrir votre communauté, recharger vos armes.. Il vous faudra également nettoyer diverses zones inféstées par des dizaines de zombies, certains plus coriaces que d'autres. Vous disposez pour ça de nombreuses armes différentes, dont voici un tout petit résumé :

Armes blanches : pour le corps-à-corps, allant du simple baton jusqu'à la batte cloutée en passant par la clé à molette.

Armes à feu : pour les groupes de zombies, imprenables au corps-à-corps par leur nombre. Il vous faudra impérativement viser la tête pour les abattres. Les armes à feu font du bruit et attirent les zombies aux alentours, mais il est possible d'équiper un silencieux, si toutefois vous en avez trouvé un.

Accessoires divers : Besoin d'une diversion, d'une explosion, d'un piège ? Les accessoires vous permettrons de mieux planifier vos raids dans les zones dangereuses.

State of Decay Les missions sont plûtot classiques ; emmener untel, nettoyer une ou plusieurs zones, sauver un survivant, aller chercher telle ressource.. Ce qui ne les empêchent pas d'être agréables à jouer. 

Voici maintenant le point qui m'a beaucoup déçu, et que je ne comprend toujours pas ; pas de mode multijoueur ?! Pour un mode basé sur la coopération et la solidarité d'un groupe pour survivre face au monde exterieur, il aurait été plus qu'approprié d'inclure une coopération, ne serait-ce qu'à deux joueurs ! Cela tombe sous le sens, et j'aurais largement préféré qu'ils oublient l'idée de remasteriser un jeu qui, de toute façon n'est pas beau, pour se concentrer sur un système en ligne.

Résumé rapide des 2 DLC : 

Breakdown : Dans ce premier DLC, la vie sera moins facile puisqu'il s'agit en fait d'une sorte de mode hardcore, où tout devient de plus en plus difficile. L'objectif ultime est de survivre le plus longtemps possible avec le premier personnage (choisi au commencement du jeu). Il vous faudra bien maitriser le jeu "classique" pour espérer y parvenir.

Life Line : Cette fois ci, l'action se déroule sur une autre carte, dans la peau d'un militaire au sein d'une unité, dont la mission principale est de sauver les civils d'une grande zone infestée. Bénéficiant des mêmes mécaniques de jeu que l'original, il faudra toujours rechercher des ressources afin d'améliorer votre base, de la défendre et de nourrir votre groupe.

Verdict : Un titre original, qui ose faire autre chose.
7
Plutôt cool

Si ses aspects visuels laissent à désirer, son gameplay immersif demande beaucoup d'implication et procure un réel plaisir. L'accentuation sur le coté survie réaliste est bien pensé, et l'évolution constante du jeu est enthousiasmante pour le joueur, qui ne se sent pas inutile. Ses choix influenceront le futur qui lui sera réservé. Quel dommage cependant qu'on ne puisse pas jouer avec un ou plusieurs amis ! Dans l'ensemble, State of Decay vaut largement les 30€ qu'il réclame, il fera passer au joueur une très grosse vingtaine d'heures pour sa version classique, et une dizaine d'heures pour ses deux DLC inclus.

Les plus

- Le gameplay immersif, original et innovant
- Un large panel d'armes et d'objets
- Le contenu (jeu complet + 2 DLC)
- Le monde ouvert très vaste
- Le prix

Les moins

- Les graphismes
- Les différents bugs
- L'absence d'un mode multijoueur en co-opération

State of Decay: Year One
Rédigé par , le 25 avril 2015 20:47
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4 Discussion State of Decay: Year One
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Tupac Ksos 26 avril 2015 12:01

cool le test je pense l ajouter a ma videotheque : )

lorkamone 26 avril 2015 09:41

il ma l air bien sympa se petit jeu

Sergent Flibidi 26 avril 2015 02:02

Merci pour ce test :)

Taylor 26 avril 2015 12:53

C'est toujours un plaisir !