31 août 2014 Dead or Alive 5: Last Round

Les combattantes les plus sexy des jeux de baston sont de retour sur Xbox One.


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C'est durant le Japan Gamer's Live (grand show dédié au jeux d'arcade organisé par SEGA) et plus particulièrement durant l'event "Dead or Alive 5 Ultimate Arcade Fighting Carnival 2014" que la Team Ninja et Koei Tecmo ont annoncé la venu de Dead or Alive 5 sur Xbox One et PS4.

Cette version se nommera Dead or Alive 5: Last Round et devrait sortir au printemps 2015. En attendant plus d'infos voici une première bande annonce.

http://youtu.be/lWiUXdbRv5s


Rédigé par , le 31 août 2014 21:58
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1 Discussion Dead or Alive 5: Last Round
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Sergent Flibidi 13 novembre 2013 01:02

Aussi loin que l’on puisse remonter dans nos mémoires, le monde du jeu vidéo a vu défiler un nombre incalculable de rivalités en tout genre.

 

Demandez aux plus anciens d’entre nous et ils penseront immédiatement à cette grande époque des années 90 qui a vu s’affronter, avant qu’ils ne deviennent finalement bons copains, ces deux icônes virtuelles que sont Sonic et Mario. Questionnez les footeux et ils ne manqueront pas quant à eux de déclarer haut et fort qu’ils sont soit pro-FIFA, soit pro-PES. Les cogneurs dans l’âme évoqueront certainement le duel Street of Rage – Final Fight, deux monstres sacrés du beat’em all qui ont bercé toute une génération. Bref, voici simplement quelques exemples tirés au hasard parmi des centaines pour illustrer la pensée. La catégorie des FPS guerriers n’échappe pas à cette règle d’or et l’on assiste à intervalles quasi métronomiques à un combat de Titans entre ses deux meilleurs représentants, à savoir Battlefield et Call of Duty qui se tirent épisodiquement la bourre pour tenter de rallier un maximum de joueurs à leur cause. Lancée il y a déjà pas mal de temps à coup de spots et d’images spectaculaires promettant monts et merveilles aux joueurs, la campagne marketing –viscérale- du géant EA avait de quoi donner l’eau à la bouche, et augurait du tout bon pour le dernier-né d’une de ses franchises phares. Voyons ensemble si les promesses faites ont été tenues.

 

Very beautiful

 

Il a été annoncé que les critiques faites au sujet de l’extrême linéarité de la campagne solo de Battlefield 3 avaient été entendues et prises en compte par le studio Suédois DICE, qui avait alors promis que cette erreur ne se reproduirait pas avec son frère cadet. Après avoir bouclé la partie solo, force est de constater que c’est effectivement le cas, et que les décors traversés dans cette mouture offrent bien plus de possibilités alternatives d’évoluer sur la map que ce qui nous était proposé lors de la campagne en Iraq. Bien entendu, cela reste relatif et on est encore à mille lieues d’un monde totalement ouvert, mais reste que les passages « couloirs » et ceux offrant plusieurs choix d’avancement s’enchaînent relativement bien et ont le mérite de relever un minimum le challenge.

 

Si BF3, tournant sur le moteur graphique maison Frostbite, avait déjà à l’époque offert une claque visuelle, difficile de ne pas reconnaître que ce même moteur (en version légèrement améliorée) fait à nouveau des merveilles en plaçant la barre encore plus haut. Le résultat final se révèle être littéralement bluffant. Ne lésinons pas sur les superlatifs pour décrire les décors traversés dans ce volet. Ils sont grands, somptueux et incroyablement crédibles. Difficile de cligner des yeux devant un tel environnement, tant en perdre une miette serait dommage. Malheureusement, le fait d’évoluer dans des milieux forçant l’admiration ne parvient pas à supplanter quelques défauts qui viennent quelque peu entacher le plaisir de jeu.

 

Parmi ceux-ci, nous retrouvons cette décidément inévitable IA catastrophique. Entre des ennemis au QI inversement proportionnel à la taille de leurs muscles et nos alliés qui semblent avoir des penchants suicidaires, il y a de quoi se taper la tête contre les murs. Il faudra d’ailleurs à l’occasion penser à leur dire que de se jeter en pâture devant les troupes adverses n’est pas forcément une bonne idée. Mais heureusement pour nous que ces derniers ne savent pas viser et qu’ils seraient capables de rater un éléphant à dix centimètres de leur canon… Notons également quelques bugs d’affichage comme par exemple un mort qui lévite, mais ceci a plus tendance à arracher des sourires qu’à vraiment énerver.

Pas la peine de s’attarder longuement sur le scénario, pour la simple et bonne raison qu’il n’est, disons, pas très intéressant et accessoirement pas du tout plausible. En deux mots, l’histoire se déroule en terres Asiatiques ou l’escouade Tombstone doit sauver des personnalités importantes. Bien entendu, tout ne se déroule pas comme prévu et certaines tensions entre les grandes nations en présence vont finalement aboutir à un conflit mondial. Voilà pour l’essentiel. Finalement, pour compléter la liste des défauts mentionnons que la durée du solo ne dépasse pas les cinq à six heures de jeu. Mais ceci n’est pas un problème en soi, vu que tout le monde sait que le 99,9% des joueurs achètent ce genre de titre pour son mode multi.

 

Peace and Love my friends

 

Si le online du troisième opus était en soi déjà excellent, le moins que l’on puisse dire c’est que les développeurs ont une nouvelle fois fait étalage de tout leur talent en la matière en proposant à nouveau un multijoueur de grande classe. C’est sur un total de dix map que les affrontements prennent place. Dix environnements aux thématiques diverses, celles-ci allant des rues désertées de Shanghai à la classique vieille fabrique délabrée, en passant par des zones bien plus ouvertes comme celle permettant par exemple de guerroyer au milieu d’un archipel d’îles situé quelque part au sud de la Chine.

 

Mais la grosse évolution de cet épisode est à attribuer au nouveau système au nom tout trouvé de Levolution, contraction entre les termes « Level » et « Evolution ». En effet, celui-ci permet en cours de partie de modifier complètement les zones de combat sous l’impulsion d’actions réalisées par les joueurs. Explosez la digue dans Flood Zone et vous verrez le terrain de chasse envahi par les eaux. Faites de même avec le pipeline de gaz dans Dawnbreaker et vous assisterez à l’effondrement d’un pont. Tous ces chambardements ponctuels aux mises en scène dantesques obligeront les protagonistes à s’adapter au nouvel environnement ainsi créé, apportant sans conteste encore plus de dynamisme à des combats déjà bien nerveux à la base, et ce quel que soit le mode de jeu sélectionné.

 

Et en terme de mode de jeu, il y a de quoi faire. Si les classiques Conquête, Matchs à Mort en équipe ou en escouade et Ruée sont bien évidemment de la partie, il faut également compter sur les deux petits nouveaux qui sont Anéantissement et Désamorçage. Incontestablement le mode le plus explosif et expéditif du jeu, Anéantissement mettra vos nerfs à dure épreuve. Le principe est simple, une bombe est lâchée quelque part sur la map et chacun devra alors se jeter dessus pour la récupérer et tenter de l’emmener vers l’une des trois cibles ennemies. Sauf que là, pas question de jouer la carte de la discrétion car pour corser le tout, chacun sait à tout moment où se trouve la bombe et qui la porte… Désamorçage se veut quant à lui bien moins brutal. En effet, dans ce mode la mort est synonyme d’élimination directe. Chaque coup reçu est extrêmement punitif et l’équipe qui parviendra soit à détruire l’objectif défini, soit à éliminer tous les membres du team adverse sera déclarée vainqueur. Couplés aux anciens et archi-connus systèmes de jeu online, ces deux nouveaux modes font indiscutablement de Battlefield 4 le must du FPS actuel.

 

 

En résumé:

Deux ans, c’est le temps qu’il aura fallu pour voir débarquer le petit frère du déjà fort sympathique Battlefield 3. Deux ans durant lesquels les développeurs scandinaves de DICE n’ont pas chômé au vu de la marchandise livrée. Déjà superbe sur Xbox et PS3, la version PC tire encore un peu plus haut la qualité graphique de ce titre qui ne demande qu’à s’imposer comme la référence actuelle du FPS militaire. Si la campagne solo ne casse pas des briques, il en est tout autre pour le mode online qui propose du très lourd. Cette mouture a le potentiel pour mettre tout le monde d’accord et peut-être même pour faire changer d’avis quelques joueurs dévoués à la concurrence. Du grand Art.